À la rentrée, un petit coup de pouce pour avoir du ressort ne se refuse pas ! Un effet énergisant dont profitent aussi les plus-values immobilières.
Depuis le 1er septembre, les apports liés à la vente d’une résidence secondaire ou d’un bien locatif sont nettement plus bénéfiques pour vos finances.
Souvent mise à mal pour ses effets indésirables sur le nombre de transactions immobilières, la formule de calcul des plus-values est donc revisitée. Elle se voit adjointe de composants qui viennent réduire la part de la fiscalité.
Fortes de cette nouvelle alchimie, les plus-values sont désormais exonérées d’impôts après 22 ans de détention du bien au lieu de 30 précédemment. C’est un impôt sur le revenu de 19 % qui s’applique, avec un abattement de 6 % par an, de la 6e à la 21e année, puis de 4 % la 22e année. Avantage pour le contribuable, contrairement à l’ancienne formule, ces abattements ne sont plus concentrés sur la fin de période d’imposition.
Mais il faut bien lire entre les lignes… Avec ce nouveau remède, la part dédiée aux prélèvements sociaux est toujours calculée durant 30 ans, au taux de 15,5 % avant abattements !
Une bonne raison de se tourner vers la formule sur-vitaminée qui est également proposée pour les 12 prochains mois. Avec ce dispositif, le montant de l’impôt sur la plus-value est réduit de 25 %, pour toute vente réalisée jusqu‘au 31 août 2014. Cette prescription s’impose !
Pas de doute, le gouvernement réserve un véritable traitement de choc au marché immobilier. Les vendeurs se voient administrer un régime fiscal plus favorable, tandis que les acquéreurs profitent de prix et de taux d’emprunts vraiment attractifs. Des mesures qui vont donner du tonus à l’activité !
Source : L'immobilier des Notaires- 19 septembre 2013