Dans un marché immobilier qui tourne au ralenti, avec des prix qui restent élevés, les taux de crédit toujours bas permettent de soutenir l'activité. Jusqu'à quand ?
Les taux de crédit se stabilisent
Après une baisse en début 2013, puis une hausse cet été, les derniers indicateurs font état d'une certaine stabilité des taux fixes. Ils se situent autour de 3 % pour un prêt sur 15 ans, à 3, 20 % sur 20 ans et 3, 50 % sur 25 ans. C'est la bonne nouvelle pour ceux qui sont en situation d'acheter à des conditions attractives.
Pas de reprise importante des taux fixe à l'horizon
A moins d'événements économiques majeurs, les taux de crédits devraient rester bas au moins, durant les premiers mois de 2014. Il faut s'attendre à des remontées mais pas significative dans un premier temps. Parallèlement, les prix de l'immobilier sont plutôt en baisse mais toujours très légèrement. Ils restent élevés.
Emprunt moyen à 44 400 euros
Le Crédit Foncier a sorti une étude sur l'emprunt immobilier à l'échelle européenne. En France, le crédit moyen est de 48.400 euros par ménage propriétaire. A titre de comparaison, c'est plus qu'en Allemagne (46 000 euros), c'est le double de l'Italie mais c'est moins qu'au Royaume-Uni (66 000 euros) et qu'en Suède (80 000 euros).
Crédit immobilier et assurance, la nouvelle donne
Qu'on se le dise : après la signature d'un crédit immobilier, il sera désormais possible de renégocier son assurance auprès de sa banque. Cette mesure s'ajoute au projet de loi sur la consommation discutée cette semaine à l'Assemblée nationale. Ce serait une bonne nouvelle pour faire jouer la concurrence.
Un gain de pouvoir d'achat immobilier ?
En cumulant taux de crédit et évolution des prix de l'immobilier, sur un an, le pouvoir d'achat immobilier serait en hausse de 8, 5 %. Si les taux des crédits sont toujours attractifs et les prix en mode pause, encore fait-il avoir les moyens d'acheter. Une autre étude du Crédit Foncier faisait ressortir qu'à Paris et en Ile-de-France, 82 % des ménages âgés entre 25 et 45 ans étaient quasiment exclus du marché de l'accession à la propriété. Si en plus, demain, les taux remontaient brutalement...
Source : Explorimmo 24.12.13